samedi 27 décembre 2008

I would have married you Louise Brooks








Elements of a gothic novel

Anatidaephobie



Définition : Peur qu'un canard soit en train de vous fixer du regard

vrai ou fictif?

The Crow

Une légende raconte que lorsqu'une personne meurt, son âme est guidée par un corbeau. Mais si cette âme n'est pas en paix, le corbeau la ramène alors sur terre afin qu'il puisse accomplir ce qui l'empêche de quitter définitivement ce monde.

J'ai 4 ans




Je crois au haricot magique.
Je crois au haricot magique.
Je crois au haricot magique.

Révélation




Dialogue entre Wiki et moi-même :
Nyx- Ca ressemble à une révélation non?
tap tap "révélation" tap tap
Wiki- "La Révélation (on emploie généralement une majuscule dans cette acception du mot) est, pour une religion, la connaissance qu'elle affirme détenir de source divine. Les manifestations divines par lesquelles cette connaissance est parvenue aux hommes sont tantôt des apparitions (théophanies), tantôt l'inspiration à des prophètes de textes considérés comme sacrés."

dimanche 10 août 2008

Petits villages du sud... lieux saints, vieilles ruelles, chats etc.

je me vois bien organiser une fiesta ici... avec tout ce terrain ce serait dommage de s'en priver! *blasphème*

pierres, rue, maison. *les ressources système ont atteint un niveau dangereusement bas*

un félin en détresse. *l'épée de Damoclés au-dessus de sa tête! je fais de la prévention, ce vase jaune me semble bien peu à sa place*

ciel torturé et vieux clocher *future composition acoustique*

Synthèse de cette après-midi passée à la Chapelle de Saint-Ferréol et à Oms.
Il n'y a rien de bien transcendant je l'avoue, mais cela symbolise bien l'ambiance "sud" voire presque provençale qui régnait en ces lieux!

vendredi 8 août 2008

Naturellement... l'antithèse et la (fou)thèse!

Toutefois, le regard du photographe n'est-il pas une orchestration discrète d'un sentiment général que l'on voudrait communiquer? On choisit délibérément un angle de vue, une vitesse, un éclairage comme on écrit une phrase et on élabore des figures de style pour faire naître un sentiment uniforme dans un texte.

C'est une scène de Closer (le film) qui a remué tout ceci dans ma tête... Alice (Natalie Portman) regarde le portrait qu'a pris la photographe (Julia Roberts) d'elle et ne le trouve pas fidèle au réel. Elle dit alors quelque chose de très pertinent.
Dan and Alice are dressed up and attending Alice's exhibition.
Alice leaves Dan and heads over to her picture.
The doctor walks up.
LARRY: Like it?
ALICE: No.
LARRY: What were you so sad about?
ALICE: Life.
LARRY: What's that then?
Alice laughs.
LARRY: So what do you reckon, in general?
ALICE: You want to talk about art?
LARRY: I know it's vulgar to discuss
the work at the opening of the work,
but somebody's gotta do it.
LARRY: I'm serious. What do you think?
ALICE: It's a lie. It's a bunch of
sad strangers photographed beautifully,
and all the glittering assholes who
appreciate art say it's beautiful
'cause that's what they want to see.
But the people in the photos are sad,
and alone, but the pictures make the
world seem beautiful. So the exhibition's
reassuring, which makes it a lie, and
everyone loves a big fat lie.
LARRY: I'm the big fat lie's boyfriend.
Quand je prends une photo, j'essaie donc de créer de l'unité là où il y a du contingent et du chaos. Parfois, j'ai envie de restituer ce contingent et ce chaos, donc je tente de préserver ces caractères principaux. Mais la plupart du temps,(même si je ne photoshop pas, et je ne parle que du moment où je réfléchis à ma photo) je range, je trie, je sélectionne, je coupe, je monte, je cache, et j'oriente...

En fait je suis une organisatrice d'images dissimulée.

Ce billet pourrait paraître totalement en contradiction avec le précédent dans le sens où j'exposais la joie de vivre un moment pour en prendre une photo et non l'inverse. Mais si j'offre ma photo, j'offre aussi ma perception de la vie. Malgré moi, j'oriente les gens à y voir la même chose que moi. Après, on décide tout seul si y adhère ou non.

Mais quand même! Je ne crois pas à une contradiction. Je pense que derrière tout cela se cache l'envie de transcrire visuellement ce qui nous anime, et ce qui nous rapproche. Peut-être que je parle pour ne rien dire, mais si je peux faire partager quelque chose, qu'on adopte et qu'on soit d'accord avec mon choix, ou que l'on décide d'y voir et d'aimer un peu ce qu'on veut... qu'on choisisse l'unité d'un sentiment ou le contingent niché dans tous les éléments susceptibles de plaire... alors je n'y vois aucun inconvénient!

C'est la fin de ma (fou)thèse. Bref, ouf!

Naturellement...

Aujourd'hui, les clichés sont venus à moi... seuls les modèles comptent, et j'ai l'impression d'avoir volé ces images tellement elles ne m'appartiennent pas : je n'ai eu qu'à poser le regard sur elles, et je ne les ai pas faites miennes. Seulement capturées...

Alors ma passion serait-elle de voler les autres?

Est-ce que parce que j'ai pointé mon objectif sur un point précis, décréter visuellement que ça valait le coup que la chose est pour autant magnifiée, embellie?

Je pense à Giacomelli qui disait lors une interview dans Entrevues en 1990 que ses plus belles photos étaient celles qu'il avait vécues sans les prendre...

C'est un peu ce que j'ai fait aujourd'hui, je n'ai rien rajouté à la nature, aux choses, aux éléments, aux gens, mais j'ai passé un très beau moment!
Passé le petit pont au-dessus de la rivière, on peut entrevoir un paysage assez épique, grand Nord, l'Alaska au printemps!

Je peux vous entendre : qui a dit que j'exagérais!

Une mousse oscillant entre le vert et le jaune a recouvert une partie de la surface de l'eau. La nature s'est ensauvagée, et le soleil d'une après-midi d'été se reflète dans l'eau, les cailloux, les poissons, tout être pouvant témoigner de cet étrange spectacle!

Dans le jardin d'en face, ma cousine a nourri trois chatons qui se la coulent douce derrière la paille. J'avais l'impression que ce n'était parfois pas eux qui faisaient le show mais bien nous qu'ils observaient attentivement, questionnant les moindres cliquetis, les moindres angles attaqués par le Canon. Oui, le Canon est une entité à part entière, tout à fait indépendant de moi!

Ces vieux murs pittoresques ont plusieurs décennies à leur actif. Le rez-de-chaussée a été aménagé, et j'y vois bien Giacomelli avec son appareil tout en lambeaux et recouvert de scotch en train d'y développer ses derniers négatifs...

Très très bizarre. Très très beau aussi. Mon Canon le prend comme un cadeau!

mercredi 6 août 2008

Félins et jardins

Après quelques jours de fournaise, on a eu droit à une légère pluie et enfin... du ciel gris. J'ai sauté sur mon canon (entendre mon appareil photo)pour enfin capturer quelques moments absolument inutiles et flatteurs d'égo. Heureusement que le superflu est nécessaire...





lundi 4 août 2008

Carnet de bord. Weekend à Lyon

Levée à 5h, 3h30 de train direct. Réceptionnée par A. Belle journée! Bien que froide, et ça nous mord dans le cou... Ici tout est immense et à la fois petit et chaleureux. Immense la grande artère principale qui relie les arrondissements au centre ville, à la basilique de Fourvière, aux bouchons et autres pognes, bugnes et gâteaux au sucre.
Petites et chaleureuses les multiples boutiques qui bordent les rues dallées, les couleurs et les lumières qui swinguent au rythme des orchestres improvisés dans les coins et les recoins.
Adorables les marchés, belles les expos de création picturale et artisanale. J'ai un peu froid, mais ce matin de Février à Lyon, il y a une belle lumière qui sublime chaque expo.
On passe dans un quartier chinois plutôt calme, foisonnant de restos, de fringues et de robes hot coutures. Elles ressemblent aux robes de Blanche-Neige ou d'Eva Green pour Midnight Poison. Ca me semble surréaliste de porter ça, mais le travail est vraiment magnifique. On change de rue et d'univers... des skateurs, des artistes, des virtuoses en tout genre apparaissent ça et là.
A. me fait le récit de sa vie estudiantine, le tram tous les matins, la fac à Bron, les soirées avec les anciens et les pérégrinations diverses pour les cours de Géo... J'ai envie de goûter à cette vie là, un peu insouciante, scandée de fêtes, de visites amicales impromptues mais qui se font habituelles, et de luxuriance culturelle. C'est une grand ville, donc il y a un anonymat certain mais qui reste relatif. Néanmoins, les touristes essaiment à toutes périodes de l'année et tous azimuts.
Il est 9h, c'est l'heure du petit-déjeuner. Un peu de thé bio aux fruits rouges, de pain frais et de confiture de cuech pour se donner des forces. Matin doux dans appartement doux. Lumières tamisées, et rideaux de cirque.
Je prends les rideaux en photo, je m'attarde sur chaque détail. Je me sens comme dans le Voyage du Ballon rouge (la chinoise accro aux images!)

Vive les feuilles, ramassées ou suspendues aux oreilles. A. en arbore deux en bois! Elle porte toujours des bijoux insolites, naturels, et que je trouve très beaux. On écoute un peu Rire et chansons. .Je regarde par la fenêtre et j'y vois un centre commercial qui vend exclusivement des produits asiatiques. Le soir, on reviendra chercher des Samoussas et de la soupe aux crevettes dans un des nombreux restos chinois. Succulent! Je me sens comme une reine ici!
J'en profite aussi pour voir mon grand frère qui visite la ville le même weekend que moi. On se balade, on mange copieusement, on se balade, et on retrouve un de ses amis de lycée que je n'avais pas vu depuis 10ans!
Ville des possibles, chaque coin, chaque arrondissement a sa propre identité, sa propre atmosphère, riche, pauvre, vieux, jeune, bohème, fashion... tout le monde s'y retrouve et tout le monde peut accéder au monde de tout le monde... (métro, tram, bus, vélov)

encore un peu trop grand pour moi, une mini tour Eiffel, un énorme crayon Lyonnais, des mini-barres à logements, une artère qui impulse à ses vaisseaux des jets de sang bouillant, filant, hurlant dans les rues... les hommes empressés, les hommes qui se cherchent, et qui s'attendent dans une grande collection de cafés, de restos et de bars.
Un terrain fertile pour l'épanouissement culturel (beaux arts, concerts, ciné, danse, zoo, jardins botaniques... ça foisonne, ça fleurit)
et un épanouissement artistique (marchés en tout genres, boutiques de livres anciens à tout bout de rue...) ou photographique...
Prochaine escapade : Toulon, Grasse, Nice, la côte d'azur et l'Italie.

what if...

what if while i'm sleeping fairies were dancing under my window and i just couldn't attend the event? this perspective keeps me from dozing off for good!

appropriate music :

Nuit blanche

Nuits blanches, nuits blanches...
je voyage entre mes souvenirs, des projets balbutiants, des verres et des rêves, des émissions culturelles, des morceaux de livres ésotériques tendance trash, des promenades nocturnes dans le feuillage, des mots qui éclosent, des portes qui se closent, et moi qui poursuis ma prose... des chouettes, des crapauds, des chats et des bestioles crépusculaires. des lettres, un vieux réveil dont on entend l'entêtant tic tac, de l'encens de pin, du romarin et de la lavande sur chaque pan de mur, des songes esseulés, des films engloutis, un lever de jour. Il est 6h17 je vais me coucher.

Humeur du moment : A perfect circle, 3 Libras

Je suis un peu timide lâchée dans la nature

Dés que l'envie de publier un billet sur ce site me frappe, je me pose souvent la question de savoir si cela va m'aider à affirmer une pensée, à esquisser une réflexion, à me libérer, à susciter des réactions... Cette accumulation d'interrogations barre le passage à l'expression, je ne me sens plus à la hauteur d'un moindre paragraphe, j'abandonne. Afin de me permettre tout ce que je n'osais jusque là je vais assigner un objectif, une politique à ce site : traiter les informations d'un point de vue journalistique, curieux, vampirisant de connaissances, sociologique, ethnologique, philosophique, littéraire, artistique, historique, herméneutique, débilitique, linguistique (ils n'ont pas remarqué le mot avant, ouf), bref m'imposer un cadre absolument large pour ensuite me sentir libre de m'exprimer sans autocensure sans restriction. Et si mes propos ne rentrent pas dans le cadre de ce site, eh bien j'en réinventerai le mode d'emploi!
En exprimant cette angoisse sous-sous-jacente de la page blanche, je me rends compte que paradoxalement ça rend prolixe mais que de surcroît, je ne peux évoluer sereinement dans un environnement qui me donne une entière liberté. J'aime le concept du blog, mais pour moi c'est trop : on dit trop, trop de n'importe quoi, trop de quantité, trop peu de qualité... je veux pouvoir m'imposer un idéal de présentation, d'argumentation et de recherche qui m'apporte à moi autant qu'à ceux qui découvriront n'importe laquelle des rubriques traitées ici... que ce soit un malheureux billet sur l'hibiscus, ou sur l'exil et la quête de soi! (j'encours le risque de passer pour un gros cliché de geek qui aime les jolis mots et qui passe son temps à s'écouter parler...)
J'ai envie de faire les choses bien, ou même pas bien, mais de les faire avec curiosité, application et passion!
Telle sera la nouvelle politique de la maison!