mercredi 29 décembre 2010
vendredi 24 décembre 2010
mercredi 22 décembre 2010
Poème de Yule
Caduque tu es, si couvert de lumière
Tu te trouves en été
C'est dénudé de tes apparats
Que l'hiver te façonnera.
Plonge tes mains dans le trou
Laisse la pénombre t'envelopper,
Cherche la clé pour faire sauter le verrou
Du monstrueux et du dissimulé.
En toi les énergies foisonnent,
Ne laisse pas les marionnettes faire la donne.
Ton coeur est profond comme une mer d'été
Ton corps se déploie comme le chêne des forêts
Ton âme croît comme un soleil d'amour.
Laisse ce temple mûrir nuit et jour.
Bordeaux. Voyage intérieur.
Octobre :
Voilà maintenant un mois que je suis bordelaise. Malheureusement, ce périple est un passage, et non un ancrage d'après les plans qui se bousculent dans ma tête. Mais les plans s'avèrent parfois de vastes chimères et la réalité une main puissante qui nous empoigne et contre laquelle nous ne pouvons lutter. Mon statut de bordelaise est donc nébuleux et indistinct, mais il se dessine au fur et à mesure que mon corps et mon esprit habitent cette ville.
Je ressens diverses émotions eu égard à mon nouveau berceau. Aristo, branché, wannabeparisian, rétro, ville-musée, population argentée et poésie des quais. Il y a de tout cela. Ici, on se sent rapidement important. Ecoles de commerce, banques, hommes et femmes d'affaire, il y a dans l'air l'amour de l'égo, l'amour du pouvoir. Les jeunes sont aériens, volatiles et pâles, les middle age sont ancrés, présents, et remplis de décisions. Les enfants sont des adultes miniatures aux moeurs et aux us décents et raffinés. Beaucoup courent après l'image et les icônes, ils les fusionnent avec leurs corps inachevés, leurs âmes affaiblies. Les toits sont beaux et poétiques, mais trop souvent préoccupés. L'horizon est apaisant car la perspective devient floue et ambiguë. Les premiers plans sont objectivement ravissants, mais trop de sentiments contradictoires en jaillissent. Comme dans toutes les grandes villes, on court après la paix. Dans les cafés, les parcs, les discussions le long des quais et les promenades amoureuses. Il y a ce sentiment d'ébullition où qu'on aille, comme si un nuage de feu peuplait notre tête et nous empêchait d'y voir clair, de dessiner un trajet limpide, comme si chaque vitrine, chaque arbre, chaque place, chaque distraction servait à nous détourner et à remplir notre être de colifichets et talismans vitaux. Contrairement à un village, ou toute zone moins encombrée sur le plan humain comme géographique, on ne peut définir sereinement notre relation de soi à l'univers. Dans un lieu moins dense, une relation de paix s'établit entre monde et être, le monde servant de miroir à l'homme. La distraction est diffuse, et permet la réflexivité. Il est très dur d'évoluer en toute objectivité sereine dans une ville aussi enfiévrée que Bordeaux. La concentration de choses, d'activités et d'âmes perturbe notre circuit interne. Notre fonctionnement propre en est érodé. S'installe paradoxalement un décalage dans la mécanique de l'être au fur et à mesure que le mécanisme de la ville semble de mieux en mieux huilé.
J'aime artistiquement parlant Bordeaux. Mais je n'aime pas humainement parlant la ville. Elle est trop épileptique de lumières et de divertissements dans le sens premier du terme, de détournements de ce vers quoi je tends naturellement. L'urbain et ses charmes laissent trop peu de place au naturel et à sa simplicité, sa vérité. Dans sa richesse et sa pluralité il y a aussi la fausseté, bien trop conquérante...
mercredi 15 décembre 2010
The 90's
Un grand espace à soi
On a besoin d'horizons dégagés pour nettoyer et élargir nos frontières mentales, on a besoin de grands espaces pour s'exprimer plus aisément, pour ne pas être heurté à la moindre contrainte qui nous renverrait à une matérialité bien trop présente, à des mouvements bêta bien trop répandus, au lieu de nous élever à l'alpha et au gamma... On a besoin de pulvériser nos plafonds LIMITATIFS, d'atomiser les murs, de destroy ce qui gêne notre épanouissement total.
L'espace réduit signifie (pour moi) relation réduite de soi à l'univers. Signifie repli sur les besoins primaires de l'humain ou sur ses obsessions, signifie circuit fermé car bien trop auto-alimenté. Invasion de l'obsession, de la monomanie, sphère physique et mentale complètement surinvesties. Peu de place pour l'émotionnel, l'artistique et le spirituel.
mardi 14 décembre 2010
Perpignan
Je n'ai jamais retrouvé cette paix de l'âme ailleurs que là-bas.
Aujourd'hui je suis loin, je cours, je doute, je questionne, et cours, sans même danser... sans même rêver... tout n'est que praticité, nécessité de savoir TOUT DE SUITE, DEVOIRS... parfaits germes du doute et de la tristesse.
J'aime tout chez moi. J'aime prendre le bus qui s'éternise 45 minutes à faire tous les villages pour aller en ville, j'aime les quartiers cradingues et jouasses du centre, j'aime ces gens qui rient et parlent fort sans vergogne, j'aime la musique à fond des kékés le soir, j'aime mes autochtones de potes, j'aime le dédale des rues, j'aime ce côté village, ce côté cocon, cette proximité, cette curiosité. Car toutes ces qualités me manquent tant d'où je suis...
photos : http://www.visoterra.com/photos-perpignan/perpignan-le-canigou-et-la-tet.html
http://blog.bmykey.com/category/immobilier/actualite-en-france/languedoc-roussillon/pyrenees-orientales/perpignan/
Tu dépeuples les cœurs et attises les erreurs
Ton nom rampe comme une vipère assoiffée
Dont l'ombre chante d'acides vers éraflés.
On t'invoque t'adore et te glorifie
On s'inquiète s'écorche et s'horrifie
Car jamais le cœur autant ne subit
Que lorsque l'âcre rancœur s'écoule en un cri...
Aime! ou meurs, ainsi on te berce
Mais dans l'âme en silence on te blesse
Amour toujours tu es le rêve des songeurs
Aime, meurs, et accepte tes pleurs.
lundi 13 décembre 2010
S'isolent les coeurs envieux rubiconds,
Les destinées intenses des prophètes errants
Sont comme des lacets immenses d'êtres enivrants,
Hypnotisés en transe ils provoquent les feux
Des bêtes élancées dont se moquent les dieux,
Ratés sont leurs progénitures esclaves
Tarés sont leurs futurs, lourds nids d'enclaves.
Il y a en ce monde des sauveurs ignorés
Aliénés par d'immondes saveurs désossées
Qui s'hébètent et s'abîment dans des lueurs mort-nées
Dites belles et divines, mais de tumeurs ornées.
Ils mangent des rêves doux et plastifiés
Échangent des vers mous et apeurés
S'abreuvent de paroles et crèvent d'inconscience
S'émeuvent et s'enrôlent dans des trêves d'inconsistance.
samedi 11 décembre 2010
Ecriture automatique
Je ne peux forcer la création, elle sort ou ne sort pas, elle ne s'invente ni ne s'improvise, elle s'impose toujours ; c'est une évidence à expulser tellement elle encombre l'esprit et le remplit d'une joie indicible mais qui se vit.
jeudi 9 décembre 2010
YANG
Amour : OUI
Fac : NON
Travail : OUI
Vie sociale : NON
Savoir si les différentes sphères de notre vie nous conviennent n'est pas chose aisée. Quand je pense à la fac, j'ai envie de dormir, quand je pense à mes amis inexistants, j'ai envie de rentrer dans le sud. Quand je pense au reste, je suis à ma place, en accord.
Il faut quand même un LONG parcours avant de s'en rendre compte. La fac = 500€ pour comprendre que ça ne m'intéressait plus du tout. Et des heures peut-être perdues à lire des choses qui ne me motivent pas.
Il faut cracher son fric, cracher de sa vie pour comprendre. Sinon c'est confortable et on s'en accommode. Quel verbe atroce. S' accommoder = prendre l'apparence d'une commode pleine de tiroirs qui range, catégorise, intériorise, et ne mélange pas, reste figée. C'est clairement pas un mot HUMAIN.
Café Bordelais : "Au Cailhau"
Note : 8,5/10
Café Bordelais : Place Saint Michel
Café Bordelais : "Ailleurs à Bordeaux"
Jamais on ne se débarrasse.
Les murs construits sont là pour garder
L'esprit dans un bel étau doré.
Comme une pierre précieuse assiégée,
Les chatons deviennent tigres,
Et le raffinement est si acéré
Qu'il décapite les foetus de surprises.
Alors le mur se déploie
En forteresse et en cité ;
La peur et l'ignorance font la loi
Dans ce repaire immaculé.
Tu crois vivre et respirer,
Mais ton coeur malade se putréfie,
A coups de haines et de rejets
A mesure que ta barricade grandit.
Le jour le ciel est clair
Les horizons si riches!
La nuit, seul, tu te perds
Tu sais pourquoi tu triches.
Et à petit feu tu te fermes ;
Croissance à l'envers d'une rose,
La délivrance viendra à terme,
Ton ultime espoir morose.
J'aimerais détruire ce qu'aveugle
On t'a donné et nourri,
J'aimerais pulvériser le leurre
Des mortifiants acquis.
Où es-tu en ce monde?
Quelques vivants rayonnent,
Mais ton empire se fonde
Sur un credo zombie atone.
Quand les yeux de demain
Perceront à jour nos prisons
Nous pourrons vivre enfin ;
Armés de conscience,
Clarté du jour cristallin ;
Nous atomiserons nos vieux taudis
De mensonges remplis
Pour avancer sans filet
Sans faux diamants ni colifichets
Joyaux à l'air et coeurs ouverts.
lundi 1 novembre 2010
Rien ne va plus
Bordel, je veux des amis, je veux des gars et des meufs délirants, qui m'accompagneront dans une vie nycthémère x 4 la semaine dans des aventures risibles et sordides, je veux du fun, du pur steack, de l'impro, de l'amour amical! OH j'ai tant besoin de ça!
Je veux d'la vie, d'la vraie! *clairons*
C'est un message pour moi. Mais je ne veux pas que ce texte me serve de réalisation fugitive de mon besoin. Je veux que n'importe quel lecteur lisant ceci et me voyant rester dans mon cocon d'écriture, de musique, d'internet et de chips le soir dans mon appart, vienne sonner à ma porte (matériellement ou métaphoriquement, je prends tout) et me secoue les putains de puces qui me servent de couverture!!!! C'est un message pour moi, pour que je m'auto-secoue, mais pour que la vie continue de m'envoyer des messages PUISSANCE 1000 sur ce qui va pas en ce moment, les vecteurs humains étant préférés.
Et voilà quelle merde maintenant j'ai envie de me déverser sur ce site-poubelle qui me sert qu'a récurer mon mal-être hebdomadaire. J'ai envie de dire que je flippe pour mes exposés, mais que de toutes façons tout le monde s'en fout puisque personne ne réagit dans cette foutue fac empêtrée dans un foutu sommeil éternel!!!! J'ai envie de secouer les esprits comme j'aimerais qu'on secoue le mien, mais est-ce vraiment mon rôle? Pour le fun, je le ferais, mais pour la postérité, peut-être que je me tairai. Et puis ça rime à rien la postérité : pose, taire, y tait. Voilà, pose-toi et tais-toi! Moi je préfère le poster-rieur à tout ça!
J'ai envie de revenir avec des FLASHBACKWARDS MOONBOOTS à l'ère des fumeurs de grass dans des combi wolkswagen qui se roulent des palots en confondant êtres, lumières, nuages, vinyls, animaux... J'ai envie de rechausser mes MAGIC MOONBOOTS pour re-parcourir les 90's après toutes ces exquises aventures et de tomber en transe dans un concert des Smashing ou d'Alice, et saisir l'éternité si belle de ce moment.
A la place de VRAIMENT VIVRE ces trucs magnifiques qui existent encore dans les 2010's je pose mon cul sur une chaise et écris ces conneries! Je suis vraiment une passithétique! passive-pathétique, qui rêve d'action et la supplie de tomber du ciel en lui envoyant un message électrique du haut de son cul posé sur sa chaise au ras des pâquerettes... le ciel est bien loin de cette distance mirmécéenne! Note à moi-même : ne pas me trahir, et vivre ce que je dois vivre même si cela implique : pas dormir, pas travailler, pas réussir, mais VIVRE.
dimanche 17 octobre 2010
La machine à rêves
des jours sans danse
ou des nuits d'envie,
rien ne donne la tyrannique cadense
à ce temple endormi.
il s'élève seul au milieu de nos coeurs
et transperce nos âmes d'ardentes liqueurs.
monde liquide aux angles arrondis,
tu flottes sans nord et ondule avec grâce.
tu ignores ton demain alors tu prends ton ampleur
et tes ombres sont belles dans cette douce torpeur.
tu es vif comme une lame aiguisée.
Tu nous regardes, ton âme brisée nous repaît.
Mais bien vite tu veux nous ressembler,
tu imites sans savoir-faire
et tu copies les délires de nos pères.
"Invente le tien" disent les esprits!
tu te perds dans nos délices,
rassasie ta pauvre âme,
sèche elle est,
mais dans nos ciels
tu boiras le nectar poïein.
Ferme les yeux et oublie qui tu es.
Amour je t'apporterai.
lundi 4 octobre 2010
jeudi 26 août 2010
Troc!
Je recherche plus particulièrement des ouvrages sur :
- la faery
- l'art-thérapie
- l'autocontruction
- les écoles alternatives
- le féminin sacré
- les ouvrages de Doreen Virtue
et tout ce qu'il y a ici (wishlist)
Mais je reste ouverte à tous les coups de coeur!!
PROPOSEZ! ;-)
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- Mucolytique, anticatarrhale, expectorante
- Bactéricide puissante (staphylocoque doré, staphylocoque blanc, streptocoque,...)
- Fongicide
- Revitalisant cutané et capillaire
Indications :
- Refroidissement pulmonaire, bronchite, otite, sinusite
- Cystites et candidoses
- Fatigues chroniques, asthénie, surmenage physique et intellectuel
- Cheveux fatigués, pellicules, perte de cheveux
- Dyspepsies, digestions difficiles, entérocolites d'origine fermentaire
Présentation de l'éditeur
C'est une religion complexe et diversifiée, à l'image de l'histoire et de la société romaines, que nous présente cet ouvrage. Aux éléments latins, sabins, étrusques et grecs se mêlent en effet des divinités exotiques et des rites méditerranéens. Son évolution est suivie depuis les origines de Rome jusqu'au christianisme triomphant au Ve siècle. --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.
JOHN SCHEID est professeur au Collège de France et directeur d'études à l'École pratique des Hautes Études. Il est l'auteur de Religion et piété à Rome (La Découverte, 1985), avec F. Jacques de Rome et l'intégration de l'Empire, 44 av. J.-C. - 260 ap. J.-C (PUF, 1990), avec J. Svenbro de Le Métier de Zeus. Mythe du tissage dans le monde gréco-romain (1994).
lundi 9 août 2010
La nuit...
J'ai fait une drôle d'expérience récemment. Au beau milieu de la nuit vers 1h, alors que je venais tout juste de m'engouffrer dans la sphère du sommeil, quelqu'un m'appela. Réflexe immédiat : je décrochai, les yeux encore noyés sous le couvercle lourd du sommeil. Tout d'abord, les mots coulaient seuls, et je n'avais pas besoin de solliciter mes neurones, ils établissaient les connexions directement, sans même que j'interfère dans ces labyrinthes de complexité! Je me découvris beaucoup plus loquace qu'à mon habitude, n'hésitant pas à enrober, détailler, expliciter, et éclairer sans cesse mes propos de nouvelles lumières, que le jour, la ligne droite de la raison n'étaient pas en mesure de m'apporter.
La nuit est l'espace du labyrinthique, du floutage des frontières, de l'instinct ainsi que de l'intuition. Selon une étude, l'être humain ne devrait pas morceler ses journées en 24h, mais 25. 25h, c'est ce qui se rapprocherait plus idéalement de notre rythme naturel... De même, pourquoi se lever le matin à 6h ou 7h? Pourquoi pas à 8h, et le lendemain à 9h, puis 10h etc. Voilà qui nous libèrerait du lourd faix qu'est de se lever. Esclavage quotidien à son instrument de torture le plus familier : le réveil. S'il nous était permis de nous auto-gérer, nous pourrions faire de nos journées des lieux de détente et de plaisir, dépourvues de l'aspect mathématique, rigoureux, et castrateur de nos emplois du temps. On n'a jamais cessé de diviser le temps, de vivre selon des calendriers, des horloges, de s'habituer à ce « confort », ou plutôt à cette subordination à des automates censés nous faciliter l'existence, nous épargnant bien des questionnements, et doutes sur notre façon de mener notre vie. Mais à l'origine, le temps n'est-il pas éternité et fugacité à la fois, fertile et stérile, passé et présent? Ses contradictions lui donnent du sens.
Et je débitai ces paroles au coeur de la nuit, sans m'être consultée auparavant. Je me rendais compte que passé le seuil du vespre, tout juste émergée d'une veille profonde, j'avais comme accès à un état de conscience supérieure. Tous les mots se fondaient dans l'expression la plus spontanée, et les verbaliser projetait la lumière sur leur sens originel. La parole semblait fluidifiée par cette absence de confrontation de moi à moi, exercice si bien intégré que la journée et ses moments morcelés m'obligent à faire instantanément. J'ai tellement peur de ne pas être cohérente et précise que je passe mon temps à trouver les bonnes formulations, les bonnes transitions, annihilant le ressenti du mot, annihilant la texture du mot, et les résonances nouvelles qui en découleraient si jamais je l'écoutais, je le sentais, et je le goûtais comme un fruit juteux qui s'éparpillerait et ferait naître de nouvelles pousses.
La nuit, tous les repères temporels sont détruits. On traverse une phase où entre chien et loup, on ne discerne plus bien les hommes, les animaux, les heures, les lieux. Tout se fond en une seule énergie qui est celle de la nuit prolifique et mystérieuse. J'aimerais vivre un peu plus la nuit, re-découvrir des paysages que je ne connais qu' éclairés par une lumière diurne, écouter les changements de rythme des choses tout autour. Mais si tous les êtres en prenaient conscience, alors ils vivraient plus la nuit, et gâcheraient ce moment sacré en le profanant d'ivresse assourdissante et de paroles parasites. La préciosité de cet espace-temps ne tient qu'aux interdits et aux craintes qui le caractérisent... il est défendu de se promener dans les parcs, errer dans les rues ne semble pas approprié, ni même laisser sa fenêtre ouverte sur la nuit. Rien d' « approprié »! Mais approprié à quoi? Aux règles implicites de la journée? De la vie découpée en tranches horaires et en devoirs et dettes multiples? Pourquoi devraient-elles régir le seul moment qui nous appartienne réellement, et enfin, pourquoi devrions-nous nous approprier ces devoirs qui ne sont pas les nôtres?
J'ai envie de mieux connaître la nuit et d'explorer les mondes de la veille, du sommeil paradoxal, et de voir mes rêves essaimer, ma langue se délier, mes idées délirer, et enfin bâtir des châteaux hantés, sans qu'aucune loi ni morale n'entrave cette dynamique nocturne...
Grimoire...
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Si vous avez envie de me faire plaisir.... ;-)
Une vie autre
jeudi 15 juillet 2010
Couchsurfing
http://www.couchsurfing.org
(feel free to add me^^)