Les arbres s'affolent
Dans le courant doux amer de juin
Les arbres s'envolent
Et acheminent les rêves du matin
Vers les cieux assoiffés,
Les soleils incendiés,
Et écrivent mes voeux à l'encre de brume
Au-dessus du toit qui t'habite
Pour qu'à pas démesuré jusqu'à la lune
Tu me rejoignes dans l'ultime rite ;
Mes bras s'enroulent autour de tes hanches,
Enrubannées de soie nuageuse que je tisse ;
Ma bouche s'empare du reste en un flot j'épanche
Une forêt de baisers et vers les étoiles je te hisse
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