vendredi 27 juin 2008

London trip, nothing heals me like you do... End of the trip : Home sweet home


























(Banksy est passé par là)



London trip, nothing heals me like you do... 4










































Faune et flore londonienne en efflorescence...

Le Tate Modern

Ce qui m'a plu, ce qui ne m'a pas laissé indifférente...

Les tables de Victor Grippo
Des tables d'écolier gravées de messages révolutionnaires, anarchistes, libérateurs, des défouloirs mis en scène et en lumière par ce décor moderne et épuré.

"Society denies the species and man if it is not willing to make of every being an integral individual and of every individual an artist."

La chambre d'hôtel de Sophie Calle
Elle nous plonge dans une intimité folle dés la première photo et les premiers mots... Un carnet de bord inhabituel, intriguant...

Inflammatory essays de Jenny Holzer
Les writings on the wall de l'artiste. J'aime ce patchwork de messages, les idées hétéroclites véhiculées, et la simplicité de l'oeuvre... les mots me parlent parfois plus que les images, puisque c'est grâce à eux que je crée ces mêmes images...

Autobiography of an embryo d'Eileen Agar
J'adore l'idée qu'un être microscopique se crée une histoire qui lui est propre et nous la raconte...

Les forks and knives de Cornelia Parker
Je ne cherche même pas à savoir quel sens peut avoir cette construction parce que je la trouve tout simplement belle... En suspension dans l'air, dans le temps, j'aime le travail sur la matière, les effets brillants et quasi"volatiles" de cette étrangeté.

Le reckless sleeper de René Magritte
J'aime l'illustration matérialisée par les quelques objets et toute leur symbolique. Etrange comme chambre quand même? Un peu tombal tout ça...

et aussi Asper Jorm,
Miro (
L'ambiguïté crée l'effet poétique.),
Giacometti (
Interested in arts but more in Truth.),
Juan Munoz,
Nikki de Saint Phalle (elle fait exploser la peinture, comme si elle voulait exploser les hommes, la civilisation, la famille...)

Si cette petite visite vous a déconcerté, n'oubliez pas le mot de la fin, je cite une touriste française "tout ça pour voir des pissotières" faisant référence aux "fountains" de Marcel Duchamp, ces fameux urinoirs...




London trip, nothing heals me like you do... 3









































London's town, Big Ben and the Tate Modern...

London trip, nothing heals me like you do... 2




































Ok this is London... I mean the wild, amazing, dreamlike London I want to share with you... I'm dealing with the madness of the streets, the markets, the diversity of styles, demeanours and gaits... the urban symphony of cabs, horns, tourists and rain... Now you'd better listen to this song and imagine you walking in these streets...


London trip, nothing heals me like you do... 1















































Tombes fraîches, tombes décrépies, lumière douce et brise mordante. Faune et flore bourgeonnantes, végétation sauvage, jalouse de la luxuriance. Corbeaux, impression cinématographique de déjà-vu, et pause-photo au milieu des hommages, des poèmes, des dates et des noms qui nous parlaient.

mercredi 25 juin 2008

Too sophisticated?

Excès de sophistication ou fioritures pseudo-intellectuelles? Je me demande ce que je fais avec ce blog, mais ça a l'air de m'amuser. Et s'il y a quelque chose que j'aime au-delà de l'intellect, c'est la légèreté...













tag de la Croix Rousse à Lyon

Perché









































Comme les sylphes, j'aime bien être en hauteur, ou bien à l'instar de mon chat perché dans le sapin coursé par un impertinent individu canin. Et cela vaut autant au propre qu'au figuré (être en hauteur). Je n'ai pas un penchant pour la domination, mais j'ai bien du mal à sociabiliser avec la communauté du bas-monde! dont je fais partie oui... (je vais rejoindre la ligue "hors du commun des mortels").

Il existe plusieurs raisons pour lesquelles c'est tellement plus drôle et excitant d'être perché : (en hauteur)
- on a une vue d'ensemble sur nos amis les humains. On décrypte les codes des relations entre les êtres (humains, animaux, végétaux...), les interrelations et relations par procuration, par exemple quelqu'un qui regarde quelqu'un en train de parler avec quelqu'un, aussi nommé le concept de la triangularisation des regards (selon mon voisin de presque maison et camarade de transport en commun)
- on a beau essayer de tisser des liens (superficiels et vains) avec nos amis les humains, c'est un échec. (argumentation pourrie, absence de réel échange, mode ignares et cons enclenché). Donc je préfère élever mes critères relationnels que de "relationner" avec tous pour être con et fier de l'être. J'adore l'anodin, l'impromptu, mais partagé sereinement. Le monde me semble tordu parfois. Je me sens anormale de désirer des échanges sereins!
- J'ai choisi l'auto-exclusion, de fuir les esprits grégaires et je fais des rencontres fascinantes avec les solitaires. J'adore l'échange dual!

Surnature




Une petite série de photos prises à Canet. Le travail de la nature n'est-il pas étrange et au final plutôt bien réalisé?

Je n'ai absolument aucune prétention avec ces photos : j'ai juste envie de montrer ce que je trouve beau, intéressant ou tout simplement intriguant, outrepassant parfois les notions de beau ou de laid.


Ce que j'adore dans les paysages, c'est à quel point on peut avoir l'impression qu'une scène naturelle est humanisée, ou a été témoin de l'intervention de l'humain. Le paysage en garde des traces, des dessins, des ombres... et j'aime cette forme d'animisme.