jeudi 22 décembre 2011

Tout est possible

Après une conversation stimulante avec un très cher ami, je me rends compte que malgré notre sentiment d'être la génération paumée, dupée, naviguant entre deux eaux, bercée par le climat d'abondance dans lequel nous ont élevés nos aînés, mais déchirée par une réalité frileuse et stérile, nous devons nous faire ce devoir envers nous-mêmes : briser les frontières d'une dure réalité, et faire preuve d'audace et d'inventivité. Laisser tomber nos anciennes croyances, brûler symboliquement notre liste de diplômes, et se lancer, avec nos petites expériences, nos qualités, dans le salad bowl bouillonnant du monde du travail. Ne plus se laisser berner par les murs que certains construisent à nos dépens, murs de fiction et de subjectivité, mais se battre dans cette arène, car celui qu'on représente, c'est nous-même, et personne ne le fera à notre place! Le grand saut dans la vie adulte c'est ça : savoir que le seul responsable de notre réussite, c'est nous-même.


jeudi 8 décembre 2011

Emilie la serrurière

Comme éclate le rire-éclair d'un lutin d'hiver,

je sautille de coquelicot en coquelicot,

le sourire en bandoulière,

mes songes pour idéaux,

et mes écrits pour doux vaisseaux.

Je navigue de contrée en contrée,

m'enivre de chaque parfum, chaque nectar,

et puise de ces cocktails magiques,

de longs poèmes qui offrent des clés.

Qui eut crû que je deviendrai un jour serrurière ?

Je fabrique des kyrielles de petites clés,

clés de fée ou bien clés des champs,

elles ouvrent les portes de maisons qui n'existent pas

et font naître de petites demeures aux frontières des rêves.

Quelques minutes pour acheter la maisonnée,

et pour toujours un songe y reste bien implanté.

Il parle aux habitants, les apprivoise,

et finit par se multiplier, et faire tinter

d'autres petits rires-éclair dans les chaumières !

Nos rêves nous portent,

doux vaisseaux tentaculaires,

pieuvres vagabondes et longues nuits ailées,

vers ces plages d'étreintes imaginaires,

et ces vallées de mots qui s'élargissent sans arrêt.

Comme éclate une chanson-fée dans les rayons de juillet,

je navigue de toit en toit, et dissous les barrières,

armée de clés aux petits rires-éclair.

Pause verte


Ce parc est juste magique! Il y a toujours une lumière magnifique qui sublime le monde végétal, et puis y a une serre, avec plein de plantes luxuriantes dedans. Je me dis toujours qu'il y a des tas de fées et de lutins qui prennent le thé à l'intérieur et se font des trips qu'on ignore de l'extérieur... C'est un des rares endroits publics où j'aime me promener, retrouver un peu de quiétude dans ce petit poumon urbain, et m'installer tranquille pour lire, sans qu'on vienne m'interrompre. C'est l'avantage de vivre dans une ville de taille moyenne, on ne s'arrache pas la moindre touffe d'herbe dans une arène de petits citadins en mal d'exotisme.

mardi 6 décembre 2011

's wonderful, marvellous...

Voilà ce que j'ai envie de faire pour une fois! Enfourcher mon balai de sorcière et voler pour de vrai! Aller à SF, découvrir de nouvelles contrées, de nouvelles personnes, de nouvelles façons de vivre et de voir la vie, absorber le tout comme une étoile de mer assoiffée, écouter du blues, du jazz, du rock, du punk en live, par des grands, par des inconnus, dans des salles, des bars, des parcs, avoir le temps et le loisir de m'extasier de chaque nuage, chaque rayon de soleil, chaque coin de rue, prendre des photos, coucher sur le papier toutes ces péripéties impressionnistes, être sur ON constamment, perpétuellement sur le qui-vive, in love with life.
Je commence dés demain à travers un petit périple dans la ville de Poitiers, armée du Canon, et du désir de découvrir le hidden Poitiers, le Poitiers underground, de dénicher des petits trésors. Au rapport tomorrow night.