jeudi 26 août 2010

Troc!

Voici ma page troc! Elle résume en images tout ce que j'ai à troquer...

Je recherche plus particulièrement des ouvrages sur :
- la faery
- l'art-thérapie
- l'autocontruction
- les écoles alternatives
- le féminin sacré
- les ouvrages de Doreen Virtue

et tout ce qu'il y a ici (wishlist)

Mais je reste ouverte à tous les coups de coeur!!
PROPOSEZ! ;-)

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Witches of the World, D.Canwell & J.Sutherland


Très beau livre en excellent état acheté il y a 2 ans à Londres. 256 pages.
Sommaire :
Introduction
The witch-hunt craze
Spotting a witch
Witches' tools, familairs and spells
The witch's garden
The witch-hunters
Protection from witches
European witches
Witches of the world
Points positifs : de très belles photos, un livre agréable à lire/avoir
Points négatifs : un ouvrage assez généraliste
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Huile essentielle de romarin à cinéole
Propriétés :
- Mucolytique, anticatarrhale, expectorante
- Bactéricide puissante (staphylocoque doré, staphylocoque blanc, streptocoque,...)
- Fongicide
- Revitalisant cutané et capillaire

Indications :
- Refroidissement pulmonaire, bronchite, otite, sinusite
- Cystites et candidoses
- Fatigues chroniques, asthénie, surmenage physique et intellectuel
- Cheveux fatigués, pellicules, perte de cheveux
- Dyspepsies, digestions difficiles, entérocolites d'origine fermentaire

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Bijoux Lutin et Lutine



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La religion des Romains, John Scheid


Présentation de l'éditeur
C'est une religion complexe et diversifiée, à l'image de l'histoire et de la société romaines, que nous présente cet ouvrage. Aux éléments latins, sabins, étrusques et grecs se mêlent en effet des divinités exotiques et des rites méditerranéens. Son évolution est suivie depuis les origines de Rome jusqu'au christianisme triomphant au Ve siècle. --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.

Biographie de l'auteur
JOHN SCHEID est professeur au Collège de France et directeur d'études à l'École pratique des Hautes Études. Il est l'auteur de Religion et piété à Rome (La Découverte, 1985), avec F. Jacques de Rome et l'intégration de l'Empire, 44 av. J.-C. - 260 ap. J.-C (PUF, 1990), avec J. Svenbro de Le Métier de Zeus. Mythe du tissage dans le monde gréco-romain (1994).
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lundi 9 août 2010

La nuit...

Article écrit il y a plus d'un an et demi...

re-définition du temps : qu'est-ce que la nuit?
J'ai fait une drôle d'expérience récemment. Au beau milieu de la nuit vers 1h, alors que je venais tout juste de m'engouffrer dans la sphère du sommeil, quelqu'un m'appela. Réflexe immédiat : je décrochai, les yeux encore noyés sous le couvercle lourd du sommeil. Tout d'abord, les mots coulaient seuls, et je n'avais pas besoin de solliciter mes neurones, ils établissaient les connexions directement, sans même que j'interfère dans ces labyrinthes de complexité! Je me découvris beaucoup plus loquace qu'à mon habitude, n'hésitant pas à enrober, détailler, expliciter, et éclairer sans cesse mes propos de nouvelles lumières, que le jour, la ligne droite de la raison n'étaient pas en mesure de m'apporter.
La nuit est l'espace du labyrinthique, du floutage des frontières, de l'instinct ainsi que de l'intuition. Selon une étude, l'être humain ne devrait pas morceler ses journées en 24h, mais 25. 25h, c'est ce qui se rapprocherait plus idéalement de notre rythme naturel... De même, pourquoi se lever le matin à 6h ou 7h? Pourquoi pas à 8h, et le lendemain à 9h, puis 10h etc. Voilà qui nous libèrerait du lourd faix qu'est de se lever. Esclavage quotidien à son instrument de torture le plus familier : le réveil. S'il nous était permis de nous auto-gérer, nous pourrions faire de nos journées des lieux de détente et de plaisir, dépourvues de l'aspect mathématique, rigoureux, et castrateur de nos emplois du temps. On n'a jamais cessé de diviser le temps, de vivre selon des calendriers, des horloges, de s'habituer à ce « confort », ou plutôt à cette subordination à des automates censés nous faciliter l'existence, nous épargnant bien des questionnements, et doutes sur notre façon de mener notre vie. Mais à l'origine, le temps n'est-il pas éternité et fugacité à la fois, fertile et stérile, passé et présent? Ses contradictions lui donnent du sens.
Et je débitai ces paroles au coeur de la nuit, sans m'être consultée auparavant. Je me rendais compte que passé le seuil du vespre, tout juste émergée d'une veille profonde, j'avais comme accès à un état de conscience supérieure. Tous les mots se fondaient dans l'expression la plus spontanée, et les verbaliser projetait la lumière sur leur sens originel. La parole semblait fluidifiée par cette absence de confrontation de moi à moi, exercice si bien intégré que la journée et ses moments morcelés m'obligent à faire instantanément. J'ai tellement peur de ne pas être cohérente et précise que je passe mon temps à trouver les bonnes formulations, les bonnes transitions, annihilant le ressenti du mot, annihilant la texture du mot, et les résonances nouvelles qui en découleraient si jamais je l'écoutais, je le sentais, et je le goûtais comme un fruit juteux qui s'éparpillerait et ferait naître de nouvelles pousses.
La nuit, tous les repères temporels sont détruits. On traverse une phase où entre chien et loup, on ne discerne plus bien les hommes, les animaux, les heures, les lieux. Tout se fond en une seule énergie qui est celle de la nuit prolifique et mystérieuse. J'aimerais vivre un peu plus la nuit, re-découvrir des paysages que je ne connais qu' éclairés par une lumière diurne, écouter les changements de rythme des choses tout autour. Mais si tous les êtres en prenaient conscience, alors ils vivraient plus la nuit, et gâcheraient ce moment sacré en le profanant d'ivresse assourdissante et de paroles parasites. La préciosité de cet espace-temps ne tient qu'aux interdits et aux craintes qui le caractérisent... il est défendu de se promener dans les parcs, errer dans les rues ne semble pas approprié, ni même laisser sa fenêtre ouverte sur la nuit. Rien d' « approprié »! Mais approprié à quoi? Aux règles implicites de la journée? De la vie découpée en tranches horaires et en devoirs et dettes multiples? Pourquoi devraient-elles régir le seul moment qui nous appartienne réellement, et enfin, pourquoi devrions-nous nous approprier ces devoirs qui ne sont pas les nôtres?
J'ai envie de mieux connaître la nuit et d'explorer les mondes de la veille, du sommeil paradoxal, et de voir mes rêves essaimer, ma langue se délier, mes idées délirer, et enfin bâtir des châteaux hantés, sans qu'aucune loi ni morale n'entrave cette dynamique nocturne...

Grimoire...

C'est beau, c'est beau, c'est beauuuuuuuu!

http://www.art-objets.fr/boutique/objet-art-decoration/carnet---livre-de-kells-generatio-18x23,1,1,1,1216.php

Si vous avez envie de me faire plaisir.... ;-)

Une vie autre

Grandir autrement,
c'est une revue écrite par journalistes, mères et pères de famille, écolos engagés, qui nous donne une autre perspective sur la façon de mener notre vie, sur ce qui doit gouverner notre rythme... notre for intérieur ou bien ce que la société et les infrastructures préconisent comme étant "bien" pour nous? Une réflexion sur ces dernières, en évaluant ce qu'elles nous apportent et ce qu'elles nous imposent.
Un long cheminement vers une autonomie de l'être et une indépendance de pensée.
Au sommaire : vie de famille, maternage, écologie... Thèmes qui nous concernent tous, questions que nous aurons un jour à nous poser en tant qu'adultes, parents enfants, individus à part entière.
Bref, c'est une revue et une "couleur" qui correspond parfaitement à ce que j'avais besoin de lire récemment, et non pour me rassurer dans mes choix, mais plutôt confirmer mon ressenti... J'aime cette revue et le ton donné par les journalistes, car elle nous exhorte à être à nouveau propriétaires de notre corps et de notre esprit, à faire de nous des individus à tous les sens du terme. Liberté individuelle, choix qui nous appartiennent, responsabilité individuelle...
J'ai trop souvent l'impression qu'on nous pousse d'un côté (*nous : école, travail, médias, personnes autour de nous, comme un gros nuage collectif, une entité pensante collective*) à devenir des êtres adultes et responsables (s'assumer, travailler, gagner de l'argent, avoir une maison, faire un prêt, le rembourser, avoir une vie sexuelle, avoir des enfants, une voiture, bla bla bla) mais que d'un autre côté l'école/les médias/et surtout les infrastructures auxquelles nous sommes souvent confrontés : hôpitaux/entreprises/employeurs etc. nous réfrènent et nous infantilisent au maximum en réduisant notre liberté de mouvement et d'action.
J'aime, lorsque je fais un choix, qu'il soit entier. Que de ma décision germée dans mon esprit jusqu'aux actes et aux conséquences produites par ce choix soient sous mon contrôle et mon pouvoir. J'accepte l'aide, j'accepte les aléas de la vie, mais je n'accepte pas qu'on s'approprie mes choix et leurs résultantes. Je n'accepte pas qu'on m'impose un diktat mental et physique émanant de quelque source que ce soit.
Des exemples de la vie de tous les jours : une coiffeuse qui s'offusque que je refuse des produits qui ne sont pas naturels, des visites médicales humiliantes et dégradantes dites "de routine" (mon corps m'appartient tout comme ma pensée, donc tout comme je refuse que ma pensée soit manipulée, je refuse qu'on fasse la même chose sur mon corps), des interdits quant à la façon de se vêtir (une jupe dans un établissement en zep = prête à se faire violer), and so on, and so on... Et encore je ne parle que de mon expérience personnelle, mais j'imagine qu'au bout d'une vie on a du en voir défiler beaucoup plus...
Bref, je préconise absolument la lecture de ce magazine et blog pour comprendre un peu ce qui nous entoure, et comment les êtres humains ont désappris la liberté...