samedi 29 mai 2010

Self-portrait in blue

My last days on the Emerald Isle

Ce jour-là, on s'était promenés avec Guillaume et Natacha du côté de Howth, où j'avais trouvé une magnifique bague serpent en argent au marché, il avait plu, fait soleil, fait du vent, on se recevait des bombardements de bestioles dans les yeux alors qu'on grimpait la colline, mais c'était un bon souvenir de dernière balade irlandaise... Il y avait ces buissons de fleurs jaunes qui sentent la noix de coco tout partout, et on sentait l'explosion du printemps encore nuancée des tumultes de l'hiver. C'était un dimanche et il planait une nostalgie certaine quant à la reprise imminente du travail, et devoir quitter ses chers amis pendant plusieurs mois...










lundi 17 mai 2010

Salon de thé féerique

Voila le projet : si j'échoue dans mes envies professionnelles de prof-chercheur en littérature anglosaxonne, je me reconvertirai en activiste féerique.

Pour ce faire, j'ouvrirai un salon de thé féerique où les gens animés par les mêmes lubies viendront déguster une tisane aux multiples vertus thérapeuthiques, relaxantes, aphrodisiaques... au choix! Il y aura tout un panel de tisanes, des thés de premier choix, des chocolats chauds, du kamboucha... Enfin, je passerai mon cap de patisserie pour pouvoir fabriquer de bons gâteaux!

La thématique sera féerique de a à z, du nom des boissons, des tartes, à la décoration... sans oublier une place entre deux leprechauns pour quelques créations Lutines...

Il suffit maintenant de trouver le lieu, et l'argent!

vendredi 14 mai 2010

Les derniers jours...


Plus que 5 jours sur l'île d'émeraude. Un Bilan s'impose à nouveau. Je lisais l'article d'une copine qui avait passé 3 mois au Brésil et disait que ce séjour avait littéralement changé sa vie. Ca m'a fait tout bizarre de lire ça, car je me disais que mon séjour ici n'avait pas tellement changé ma vie, et j'en étais un peu attristée. Du point de vue compréhension de la vie et de mes priorités oui, mais du point de vue "un pays, des moeurs, une culture exotique", ça n'a absolument rien changé, à part je pense un renforcement net de mon amour pour la France. Ceci dit je vais m'efforcer d'écrire un de ces petits "manquera/manquera pas", juste pour voir...

Ce qui me manquera de l'Irlande :
- les prairies verdoyantes
- l'explosion des fleurs tout partout au Printemps
- l'ambiance des pubs avec la musique traditionnelle
- la gentillesse des irlandais
- le thé et les scones
- les petits plats de Kitty
- ma petite vie avec Gore
- les films le soir dans le lit
- le magasin de perles
- l'odeur de la mer à 10 minutes à pied de la maison
- la classe de 5ème année du mardi et la liberté qu'on avait pour faire des chasses au trésor et autres jeux
- la classe de 3ème année du jeudi et les cours foufous que je faisais avec eux
- les élèves qui me font des dessins et des pièces de théâtre ^^
- les sessions bijoux dans la salle des profs
- les découvertes Black et Death Metal que m'a fait faire Gore
- notre belle famille : Patator, Pandorus, Philou, Gore et moi
- les promenades nocturnes près du port
- l'ambiance déjantée du SheBeen à Dublin dans la rue des bars gays ;-)
- la tarte au saumon de Kitty
- le temps pour penser, écrire, et faire des activités manuelles
- les voyages dans toute l'Irlande pendant les vacances avec les assistants
- les assistants
- les sorties du weekend avec Natacha et les longues conversations!
- les films d'horreur dégueulasses avec Gore, mon maître à penser adoré
- les séances de yoga dans le salon ou le jardin
- les frites du Burger King
- les chocolats chauds du StarBuck
- La Harp et la Bulmers
- le défilé de gens étranges et hétéroclites dans Temple Bar
- la Cow's lane et ses artisans extravagants
- le restau "Queen of Tarts" et son ambiance Alice aux pays des Merveilles
- la joie de pouvoir aller au cinéma en 3D quand on a du fric à dépenser (11,50€ la place!)
- les balades près de la côte
- la colline de Bray
- le bus à 10€ pour traverser l'irlande
- Penneys, paradis des fringues modiques et modes
- l'exotisme de la frontière Eire/Irlande du Nord
- sortir et rentrer à l'heure que je veux
- n'avoir aucun compte à rendre
- les cours avec Suzie
- les habits flash et excentriques
- l'immense liberté de pouvoir se vêtir comme on le veut sans être dévisagé ou violé!
- mon emploi du temps royal
- ma paie
- l'esprit communautaire

Ce qui ne me manquera pas :
- putain, le froid!
- les 10° dans la maison pendant la moitié de l'année
- le coût de la vie excessivement élevé
- la barquette de raisins à 5€35
- la place de cinéma à 10€
- les 150€ de loyer par semaine...
- les élèves méprisants
- les élèves mesquins
- les élèves blasés de tout
- ce putain de Je Comprends Bien à la con (listening comprehension!)
- le fait de ne pas être chez moi
- le fait de devoir partager une cuisine à 5
- le fait de ne pas pouvoir manger avant 15 ou 16h quand des invités squattent la cuisine...
- le fait de ne pas pouvoir se balader en pyjama dans la maison toute la journée
- le fait de ne pas pouvoir cultiver mes propres fleurs et propres fruits dans le jardin
- devoir écouter mes cd sur mon ordinateur portable avec un son pourri
- ne pas pouvoir mettre le son a fond à cause de mes colocs
- vivre loin de la ville
- les transports en commun qui s'arrêtent à 23h30!!!
- les transports en Irlande en général...
- le manque cruel d'amis locaux
- le fait de ne pas pouvoir voir sa famille pendant 5 mois
- le fait de ne pas pouvoir voir ses amis pendant 5 mois
- le manque total d'immersion dans le pays
- la mentalité capitaliste exacerbée
- 50€ la visite chez le docteur même si je n'y vais pas, juste pour le principe...
- le manque cruel de folklore et d'ésotérisme et de légendes
- les illusions balayées par le vent
- le manque de profondeur des conversations des irlandais
- les relations professionnelles beaucoup trop conventionnelles et convenues
- le matérialisme et la surconsommation si ancrés dans la vie des irlandais
- le laxisme de mon établissement
- le foutage de gueule par rapport aux études (dés 11 ans, blasés et paresseux)
- 30 minutes pour faire écrire 15 lignes aux élèves
- "Je suis 18 ans, je détester le frankish" en terminale...
- 11° fin mai l'après-midi...
- la piquette
- les clopes à 8€70 le paquet...
- Dublin, une ville tellement bruyante
- les bus dublinois
- les grandes artères
- le modernisme, le manque d'histoire médiévale
- ma constante frustration langagière, le fait de ne pouvoir traduire exactement mes pensées
- le manque de vraie solitude
- le terrible manque de stimulation intellectuelle
- la pauvre vie culturelle irlandaise (en matière de ce que j'aime pour ne pas faire l'ethnocentrée jusqu'au bout!)
- ce nationalisme excessif et énervant


Ce que j'ai hâte de retrouver en France :
- ma famille!
- mes amis!
- des repas entre potes où on peut rire et se confier
- le soleil!!!
- la Méditerranée et sa chaleur
- la montagne, la vraie!
- les forêts de moyenne montagne
- les marchés en plein air
- les boutiques d'occasion
- les cd pas chers
- les réductions étudiantes
- le cinéma à 3€
- les fruits et les légumes (tout plein)
- les kebabs!!!!
- le vin rouge
- les petites rues labyrinthiques
- les placettes
- les briques et les rues dallées
- la richesse médiévale et historique
- mon jardin
- mes deux gros chats
- Perpignan
- Montpellier
- Paris
- entendre parler français partout
- comprendre tout ce qu'on me dit
- être comprise partout où je vais
- parler avec plein de métaphores et d'allégories et de mots compliqués
- la chaleur des soirs d'été
- le temps idéal en Automne ou au Printemps dans le sud
- mon village
- la poste française
- pouvoir consulter mon compte
- avoir toutes mes fringues avec moi et pas seulement les 20 kilos restreints par l'avion
- traverser les villages du sud en bus (oui, la ctp me manque...)
- la lumière d'une fin d'après-midi dans ma chambre orientée ouest à Pézilla!
- l'intense solitude pour écrire et rêver
- les études
- mettre de la musique à fond et danser n'importe comment dans ma maison!!!



Je ne dirais pas que l'Irlande a changé ma vie. J'ai trop ressenti le manque (amical, familial, affectif...) car je n'ai pas réussi à me faire de vrais amis irlandais. J'ai communiqué avec des collègues, j'ai même sympathisé, mais je n'arrive pas à accrocher réellement avec eux. Je n'ai jamais réussi à avoir une conversation réellement profonde et sincère, c'est pas faute d'avoir essayé. Heureusement, j'avais mon Gore avec moi et une amie française, c'était peu mais c'était très précieux. J'ai pris conscience de l'importance d'avoir de bons amis avec qui partager de belles choses et de bons moments, d'avoir une vraie famille et des gens qui s'intéressent vraiment à nous. D'avoir ces repères immuables. J'ai aussi pris conscience que je ne pouvais pas survivre avec si peu d'activités dans ma vie : je m'empâte physiquement et mentalement! J'ai besoin de beaucoup plus de travail physique, intellectuel, de refaire des études et du sport. J'aurais appris l'importance flagrante pour moi d'aller aussi loin que possible dans les études!


C'est une chance de découvrir une culture et des moeurs différentes. C'est vraiment une chance, on nous propose un autre système et on peut faire la comparaison avec celui qu'on connaît déjà. Tout est remis en question, pesé, et disséqué. On sait maintenant ce qui nous correspond mieux, ce qu'on veut et ce qu'on ne veut pas. Une fois en France, je saurai pourquoi exactement j'aime la France, et pourquoi parfois je n'en suis pas contente. Mais dans l'ensemble, ce voyage m'aura permis de comprendre une chose essentielle : il est très dur de s'immerger et de prendre part activement à une culture différente de celle dans laquelle on a grandi et on a été élevé. Bref, si on est pas irlandais, c'est infiniment dur de se retrouver à 100% dans le mode de vie irlandais, dans la pensée irlandaise. On a pas la même histoire, on ne peut pas s'approprier celle du voisin. Je sais maintenant avec certitude que je ne serais jamais aussi heureuse qu'en France! Je sais aussi que maintenant j'ai besoin de certaines choses qui restent immuables que je sois en France, en Irlande ou a Kualalumpur. C'est clair que j'aurais adoré être littéralement envoûtée par l'Irlande, par sa musique, son folklore, ses mythes et légendes, ses ambiances, ses paysages, mais bien que certains lieux sauvages m'aient conquise, j'ai été déçue par le reste. J'étais beaucoup trop bercée de douces rêveries et autres illusions! Au moins, elles ont été balayées sous le regard de la lucidité pour faire place à la vérité. Celle qui m'appartient et me ressemble désormais. Je demande toujours à être envoûtée par un pays et des moeurs, mais pour cela je ne me ferai pas de cinéma, je ne me conterai pas de belles histoires, je me laisserai juste portée par les ambiances du moment, et les découvertes spontanées! Maintenant, je me dirige vers le soleil, vers le sud, et un mode de vie un peu plus spontané et sociable! oh oui, du contact humain!

Je suis contente d'être partie un an, car j'ai eu la chance de comprendre des choses que je n'aurais jamais comprises ailleurs qu'ici.

A la lueur vespérale

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mercredi 5 mai 2010

Les affaires battent leur plein! 62€ de recette rien qu'aujourd'hui, c'est tellement rare, et tellement bon. Je me sens l'âme d'une conquérante, je lance des concours pour gagner d'autres bijoux, je vais envahir le monde, les gens vont se convertir à moi.

Edit : encore 70 nouveaux Eureux hier. Bonjour Richesse!

mardi 4 mai 2010

Forêt magique


Escapade dans le Nord





Autoportrait des 20 ans


Texte tout informel et pourri sur l'avenir

Je trouve ça marrant. Je lis certains blogs de gens de mon âge, des étudiants, des jeunes... et y a comme un invariant culturel qui est là, un peu partout, mais pas toujours partout non plus pour pas caricaturer LE jeune. Mais je remarque que tout le monde est professionnellement paumé. La plupart de mes comparses littéraires ont peur de l'avenir professionnel, et je le comprends carrément. On fait de belles études, on s'est défoncé la tronche en prépa, et puis on nous dit qu'on pourra au mieux être prof en zep dans une banlieue perrave. C'est sûr, y a de quoi se remettre en question. Mais y a aussi souvent pas mal de jeunots bien éduqués qui souhaitent faire de beaux métiers, en accord avec leurs belles études. Et c'est clair que c'est une forme de récompense financière et sociale. Mais sérieusement, comment est-ce possible quand on ne veut pas être prof? C'est la galère. Je sais que c'est une question vue et rata-vue, mais là, je crois que ces interrogations se font redondantes pour une raison évidente : on arrive au roundabout là! Alors on décide quoi? Parce qu'on va pas se toucher encore 5 ans... C'est soit on continue tout droit vers le doctorat, soit on bifurque et on bosse. Et ça fait p****de sa race peur. Enfin, on est libérés de tous ces préjugés à la con qu'on nous fourre dans le cerveau en prépa, comme quoi on est l'élite, on est beaux intelligents et supérieurs et on va conquérir le monde. C'est tout nul, parce qu'on y croit vraiment une fois sortis de cette institution. On se dit que notre cerveau va être gardé dans un bocal rempli de formol a notre mort et exposé au Theatrum Anatomicum tellement on est puissants, on se dit qu'on sera dans les revues littéraires et on s'imagine déjà passer dans Ubik ou le Bateau Livre (on pense à notre speech on le mime devant le miroir de la salle de bain vêtu comme un dandy nonchalant) et être tout encensés. Mais les artistes et les écrivains ne sont pas payés, alors déjà, on peut oublier cette activité comme source de revenu principal. On peut s'imaginer comme illustre prof a l'ens ou en prépa et écrivain à coté. Mais quand on commence sa carrière de prof, on oublie tout ce qu'on a appris et on devient gardien de bergerie ou dresseur de bergers allemands. C'est nul l'enseignement, c'est nul à l'heure d'aujourd'hui. Pourtant, j'enseigne dans un établissement assez cool, avec des élèves pas trop merdiques. Mais une chose que j'aurai apprise ici : si on se lance à fond dans cette voie là, on est sûrs d'être déçu, incroyablement déçu. Je crois qu'il faut voir cette profession comme alimentaire et ne pas s'investir émotionnellement pour échapper à l'immense déception et désarroi. C'est affreux, j'en ai déprimé et chialé, alors que je le répète, mon établissement est plutôt cool. Mais c'est bien simple, tout du long de la journée, 20 paires d'yeux nous matent, et au moindre faux pas, à la moindre hésitation, dérapage, tu peux être sûr qu'ils vont pas te rater. Il faut pouvoir encaisser ça tous les jours en se disant "c'est pas personnel, c'est pas contre moi". Il le faut. Moi j'y arrive pas. J'ai essayé cette année, là je peux dire que ça va bien, mais après 9 mois de fréquentation des mêmes classes, après une relation de confiance instaurée avec les élèves etc... une conquête progressive de mon auditoire... Il suffit qu'un élève fasse le con, tout peut très vite se retourner contre nous, tout = une classe. Je pourrais exercer ce métier, avoir une assise financière, etc. Mais à quel prix? Pour le moment, je sais que je n'ai pas assez de bouteille et que je serais dégoûtée (à nouveau). Mon idée c'est d'aller aussi loin que possible niveau études, car j'ai besoin de stimuler mon cerveau, et d'apprendre. Une année sans apprendre m'aura convaincue que j'aimais vraiment les études! Ensuite, prof-chercheur me tenterait carrément, pour pouvoir continuer mes recherches, continuer la stimulation cérébrale, et enseigner un peu à des grands car il faut bien gagner sa vie! Si je n'y arrive pas, je ferai un métier moins ambitieux, mais qui devra m'intéresser et surtout me laisser du temps et de la paix pour pouvoir continuer à écrire, publier, m'instruire, connaître les lettres et les plantes! Travailler dans une librairie, un bar, une boulangerie, moi je dis OUI! en plus, j'en rêve, car je ne connais pas ces milieux tellement, et j'ai envie d'élargir mes expériences professionnelles. Alors oui, je veux bien faire un job a 35h et pouvoir être mentalement aérée pour écrire une fois chez moi! Pas comme prof, ou on bosse moins numériquement parlant, mais où la rancune et la haine macèrent et nous fabriquent des tumeurs dégueulasses! Bien sûr, je suis encore jeune et inexpérimentée, avec une vision un peu triso et simpliste de la vie active, il n'empêche que j'ai pas envie de me retrouver dans un boulot où il y a une relation de pouvoir et d'autorité suprême avec l'autre.
rajout : une anecdote bien dégueulasse et injuste. Hier, une française qui squatte une semaine dans la maison de ma proprio -car elle kiffe trop Dublin- m'a dit qu'elle avait été retenue pour un poste de PROF à l'UNIVERSITE de Dublin. Pourquoi ai-je besoin de le signaler ici? Car je me dis qu'il faut s'arracher le cul pour avoir ce qu'on veut, et elle, elle a juste eu à dire qu'elle avait été étudiante ici en Irlande à sa fac en partenariat avec celle de Dublin. Elle a qu'un master, pas de doctorat, pas de qualification. Elle va bosser comme prof, on va lui payer son phD (doctorat), 9h de cours par semaine à enseigner, 2000€ par mois. Bref, là je me suis touchée. A quoi çà sert quand on a des RELATIONS de devoir s'arracher le cul? Ca m'a vraiment mise en face de cette vérité florissante (un peu de lyrisme dans ce courroux!) : il n'y a que les relations et le piston qui marchent VRAIMENT dans le milieu de l'enseignement supérieur, et ce sera de plus en plus comme ça, malheureusement... tant mieux pour elle, je ne suis pas jalouse, juste hallucinée quoiqu'un peu dégoûtée. De toutes façons, si j'avais une opportunité telle que celle-ci, je la refuserai car je ne reviendrai plus vivre dans un pays anglosaxon, froid, gris, et tellement moins intéressant que la France. (et non, ce n'est pas de la mauvaise foi, ah ah!)

lundi 3 mai 2010

c'est comme une longue et intense pénétration dans la vallée de ton cou qui va te priver de toute ta quintessence. j'ai tant envie de te vampiriser l'âme et de border ton coeur de regards interrogateurs, d'en presser les infimes veines pour connaître les substantifiques réponses à mes questions.

Ressenti du soir

Sometimes it's like someone took a knife
Edgy and dull and cut a six-inch valley
Through the middle of my soul
At night I wake up with the sheets soaking wet
And a freight train running through the
Middle of my head
Only you can cool my desire
I'm on fire

">

musique.

Je ne peux pas vivre sans musique. Dés que je suis chez moi, dés que je commence quelque chose, j'ai besoin d'ambiances et de notes qui me porteront loin, dans des mini-transes prolifiques et créatrices. Je pense que sans musique, j'aurai beaucoup moins écrit et rêvé...

">

At the end of the rainbow...

Je n'ai jamais eu autant envie d'être en vacances de toute ma vie. C'est un paradoxe sans nom, mais un pays, une langue, une culture, des amis et une famille ne m'ont jamais autant manqué. Le temps devient un élastique et parfois une stèle immuable. Je le regarde défiler, ou je compte les secondes, passive et impuissante.

Et pourtant, j'ai eu de la chance, le hasard a été clément avec moi. Mais malgré tout, j'aurai appris combien j'aime mes origines, et que "there is no place like home".

des montagnes de désarroi s'érigeaient comme deux géants

des arbres ployaient sous le poids des pleurs en fleur

des neiges éternelles de désamour coulaient dans mon sang

sur les chemins étaient jonchés les soleils émiettés par la peur...

samedi 1 mai 2010

Lamies

Vampires, Vampires,
Venez donc faire un tour sur la vallée de mon cou,
Ne soyez pas farouches, ôtez les couches qui le protègent
Et dessinez votre ardeur jusqu'au bout,
N'omettez rien, et faites entrer le diabolique cortège
Dans ma chambrée, porte vers l'au-delà,
Cette bouche en mal d'enfer,
Cette fuligineuse faille amère.

La reine Lamia semble être l'ancêtre des vampires. Elle pourfendait les ventres féminins pour se sustenter d'embryons frais, elle dévorait les petits bébés ainsi que les enfants... par goût et par vengeance envers Junon qui l'avait fait avorter...