lundi 3 mai 2010

At the end of the rainbow...

Je n'ai jamais eu autant envie d'être en vacances de toute ma vie. C'est un paradoxe sans nom, mais un pays, une langue, une culture, des amis et une famille ne m'ont jamais autant manqué. Le temps devient un élastique et parfois une stèle immuable. Je le regarde défiler, ou je compte les secondes, passive et impuissante.

Et pourtant, j'ai eu de la chance, le hasard a été clément avec moi. Mais malgré tout, j'aurai appris combien j'aime mes origines, et que "there is no place like home".

des montagnes de désarroi s'érigeaient comme deux géants

des arbres ployaient sous le poids des pleurs en fleur

des neiges éternelles de désamour coulaient dans mon sang

sur les chemins étaient jonchés les soleils émiettés par la peur...

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